Objectifs des ateliers en zoothérapie

 

 

 
 

L'animal devient médiateur au sein d'une relation triangulaire liant le patient, l'animal, et le thérapeute.

 

 

L'animal est source de motivation et de bien être, de confort. Sa présence est rassurante, si elle est le choix du patient.

 

 

Attention! On ne doit jamais forcer une personne à entrer en relation avec un animal, contre sa volonté. Il en va de même avec l'animal: il ne faut jamais le forcer, sous la contrainte, à accepter une relation étroite avec un patient.

C'est ainsi respecter la personne autant que l'animal en tant qu'être vivant, exprimant et ressentant des émotions.

 

Cette rencontre doit être une démarche volontaire de la part des deux sujets, homme comme animal.

 

 

Agir dans le respect de ses règles permet de créer un lien sécurisant, entre le patient et l'animal, au sein duquel règne confiance et respect, et qui va s'étendre au thérapeute. Là, l'animal est médiateur.

 

 

 

 

C'est dans le respect de la personne et de l'animal, que de grandes lignes de travail vont se dessiner:

 

 

 

Travail en motricité, encouragement de la position debout au cours des différents exercices (jeux, promenades avec l'animal selon différents parcours en accord avec les moyens physiques de la personne, toilettage, ...)

 

 

 

 

 

Travail en motricité fine, conserver des gestes ou les réapprendre, les redévelopper; maîtrise de ses mouvements, acceptation d'un guidage au niveau manuel, dans une relation de confiance avec le thérapeute.

 

 

Maîtrise de la déambulation en donnant un objectif aux parcours dits justement de déambulation, avec un animal. Donner une fin définie à ce parcours (sortir le chien pour qu'il fasse ses besoins, aller chercher de la salade pour le lapin, etc, etc...)

 

 

Travail sur les comportements impulsifs, par le biais du respect de l'animal en tant qu'être vivant, sensible, avec des besoins naturels à respecter; découvertes de ses besoins, entretien de l'animal.

 

 

Responsabilisation de la personne par le biais de tâches précises confiées, en accord avec les possibiltés de la personne, si minimes puissent être ses tâches; travail de (re)valorisation, d'encouragement...

 

 

Travail sur les tendances et comportements agressifs, verbaux et/ou gestuels, les comportements de fugue, d'excusivité, d'exclusion, de refus, de négation....

 

Acceptation ou travail sur le deuil

 

 

Réapprendre le partage social, la vie en groupe, le respect de règles de vie, en communauté.

 

 

Développer les échanges, autant entre les patient et l'équipe soignante, qu'entre les patients eux-mêmes, recréer des liens par le biais de l'animal.

 

 

 

 

 

 


 

 

Conserver ou réapprendre des gestes simples du quotidien.

 

 

Ateliers mémoire, gymnastique douce.

 

 

Encourager, développer la concentration, l'implication dans un exercice, l'investissement.

 

  

Ateliers d'expression

 

 

Encouragement aux gestes du quotidien, à leur nécessité: la toilette, s'alimenter, les soins. Ces moments peuvent être, et les soignants le savent trop bien, d'une difficulté extrême  faisant parfois face à un refus total de la part du patient. L'animal peut ici intervenir, et a fait ses preuves, pour permettre à la personne de se détendre, d'accepter certains gestes de la part des soignants.

 

L'animal peut détourner l'attention, ou apaiser par le contact. Ce peut aussi être l'heure de la toilette pour l'animal, moment indispensable pour son bien-être; en parallèle, certains patients acceptent alors avec plus de facilité des gestes qui étaient jusque là très difficiles à réaliser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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